Transformez votre cheminée ouverte en un système de chauffage performant et économique avec un insert cheminée à bois. Ce guide est votre ressource complète pour choisir le modèle idéal, en vous informant sur les différents types, les critères de sélection essentiels et les aides financières disponibles. Un insert de cheminée à bois est une excellente solution pour moderniser votre système de chauffage, améliorer le rendement et réduire votre consommation de bois.

Face à la diversité des modèles d’inserts à bois, des inserts à bûches traditionnels aux inserts à granulés plus modernes, comment s’y retrouver et choisir l’insert à bois idéal pour votre maison ? Ce guide complet vous aidera à prendre la meilleure décision pour votre rénovation énergétique, en vous fournissant toutes les informations nécessaires pour un choix éclairé et adapté à vos besoins, qu’il s’agisse de l’esthétique, de la puissance de chauffe ou des options disponibles. Découvrez comment un insert cheminée à bois peut transformer votre foyer et améliorer votre confort thermique.

Comprendre les bases : l’essentiel à savoir sur les inserts à bois

Avant de vous lancer dans l’achat d’un insert cheminée à bois, il est crucial de comprendre son fonctionnement, les différents types disponibles sur le marché et les avantages qu’il offre par rapport à une cheminée ouverte traditionnelle. Cette compréhension approfondie vous permettra de mieux cibler vos besoins en matière de chauffage, de faire un choix éclairé et d’optimiser votre investissement. Explorons ensemble les bases de cette solution de chauffage économique et écologique.

Fonctionnement et composants clés

Un insert de cheminée à bois est un appareil de chauffage fermé, conçu pour être installé à l’intérieur d’une cheminée existante. Il améliore considérablement le rendement de la cheminée, en concentrant la chaleur et en réduisant les pertes thermiques. Cela permet de réduire la consommation de bois, d’augmenter la production de chaleur et de diminuer les émissions polluantes. Le processus de combustion dans un insert cheminée à bois se déroule en plusieurs étapes clés.

L’air comburant, essentiel à la combustion du bois, est introduit dans la chambre de combustion, où il alimente le feu. La chambre de combustion est l’endroit où le bois brûle et libère de la chaleur. Les fumées produites par la combustion sont ensuite évacuées par le conduit de fumée. Un déflecteur, placé en haut de la chambre de combustion, joue un rôle crucial en prolongeant le temps de séjour des fumées, ce qui permet une combustion plus complète et une meilleure efficacité, réduisant ainsi les émissions de monoxyde de carbone. La porte, généralement en verre vitrocéramique résistant à des températures élevées, permet de contrôler le feu, d’optimiser l’arrivée d’air et de profiter de la vue des flammes en toute sécurité. Enfin, l’arrivée d’air primaire et secondaire permet de contrôler la combustion, d’optimiser le rendement de l’appareil et de limiter l’encrassement de la vitre. Un insert standard a un rendement de 70% à 85% contre seulement 10% à 15% pour une cheminée à foyer ouvert, ce qui représente une économie significative de bois de chauffage.

Les composants clés d’un insert cheminée à bois incluent le foyer (généralement en fonte ou en acier), la porte (avec vitre), le déflecteur, l’arrivée d’air primaire et secondaire, et le conduit de raccordement. Le foyer est l’endroit où le bois brûle, la porte permet de contrôler le feu et de profiter de la vue des flammes, le déflecteur améliore la combustion et réduit les émissions, et l’arrivée d’air primaire et secondaire permet de contrôler la combustion. Les inserts modernes disposent souvent d’un système de « vitre propre » qui utilise un flux d’air pour maintenir la vitre propre plus longtemps, améliorant ainsi la visibilité du feu. Certains modèles sont également équipés d’un système de post-combustion, qui brûle les gaz résiduels pour améliorer le rendement et réduire les émissions. Il est important de noter que les inserts de cheminée à bois sont généralement plus lourds que les poêles à bois, avec un poids moyen allant de 80 à 200 kg.

Les différents types d’inserts

Il existe plusieurs types d’inserts cheminée à bois, classés selon leur forme, leur matériau, leur type de combustion et leur mode de fonctionnement. Chaque type d’insert présente des avantages et des inconvénients, et le choix du modèle idéal dépendra de la configuration de votre cheminée, de vos besoins en matière de chauffage et de vos préférences esthétiques. Voici un aperçu des principaux types d’inserts disponibles sur le marché.

Par forme

  • Inserts droits (les plus courants et faciles à installer)
  • Inserts d’angle (idéaux pour les cheminées situées dans un angle)
  • Inserts double face (permettent de profiter du feu depuis deux pièces)
  • Inserts panoramiques (offrent une vue maximale sur le feu)

Les inserts droits sont les plus courants et s’adaptent à la plupart des cheminées existantes. Ils sont généralement plus faciles à installer et offrent un bon rendement thermique. Les inserts d’angle sont spécialement conçus pour les cheminées situées dans un angle de la pièce, optimisant ainsi l’espace et offrant une vue agréable sur le feu. Les inserts double face permettent de profiter du feu depuis deux pièces différentes, créant ainsi une ambiance chaleureuse et conviviale dans chaque espace. Les inserts panoramiques offrent une vue maximale sur le feu grâce à leur large vitre, transformant votre cheminée en un véritable élément de décoration intérieure.

Par matériau

  • Inserts en fonte (inertie thermique élevée, durabilité exceptionnelle)
  • Inserts en acier (montée en température plus rapide, coût généralement inférieur)
  • Combinaison fonte/acier (compromis entre performance et prix)

Les inserts en fonte offrent une excellente inertie thermique, ce qui signifie qu’ils continuent à diffuser de la chaleur même après que le feu s’est éteint. Ils sont également très durables et résistants aux hautes températures, assurant ainsi une longue durée de vie de l’appareil. Les inserts en acier montent en température plus rapidement que les inserts en fonte, ce qui permet de chauffer rapidement la pièce. Cependant, ils ont une moins bonne inertie thermique et refroidissent plus rapidement. Ils sont généralement moins chers que les inserts en fonte, ce qui peut être un avantage pour les budgets limités. Certains modèles combinent les avantages de la fonte et de l’acier pour offrir un bon compromis entre performance, durabilité et prix.

Par type de combustion

  • Combustion classique (simple, mais moins efficace et plus polluante)
  • Double combustion (plus propre et efficace, réduit les émissions)
  • Post-combustion (encore plus performante, réduit davantage les émissions et optimise le rendement)

Les inserts à combustion classique sont les plus simples et les moins chers, mais ils sont également les moins efficaces et les plus polluants. Ils brûlent le bois une seule fois, ce qui entraîne une combustion incomplète et une production de fumées importantes. Les inserts à double combustion sont plus propres et plus efficaces, car ils brûlent les gaz imbrûlés produits par la première combustion, réduisant ainsi les émissions de monoxyde de carbone et de particules fines. Les inserts à post-combustion sont encore plus performants, car ils brûlent les particules fines produites par la double combustion, ce qui réduit encore plus les émissions polluantes et optimise le rendement de l’appareil. La post combustion permet une réduction des émissions de particules fines jusqu’à 70% par rapport à une combustion classique, contribuant ainsi à la protection de l’environnement et à l’amélioration de la qualité de l’air.

Performances et normes

Les performances d’un insert cheminée à bois sont mesurées par son rendement énergétique, sa puissance de chauffe et ses émissions polluantes. Il est également important de vérifier qu’il respecte les normes en vigueur, notamment le label Flamme Verte et les normes européennes. Ces certifications garantissent la qualité, la sécurité et la performance environnementale de l’appareil. Un insert performant vous permettra de réduire votre consommation de bois, de minimiser votre impact sur l’environnement et de profiter d’un confort thermique optimal.

Le rendement énergétique est le pourcentage de l’énergie contenue dans le bois qui est transformée en chaleur utile pour chauffer votre maison. Plus le rendement est élevé, moins vous aurez besoin de bois pour chauffer votre maison, ce qui se traduit par des économies significatives sur votre facture de chauffage. La puissance de chauffe est la quantité de chaleur que l’insert peut produire par heure. Elle se mesure en kilowatts (kW). Pour calculer la puissance nécessaire, vous pouvez utiliser la formule suivante : Volume à chauffer (m3) x Coefficient d’isolation (en général, 0,04 pour une maison bien isolée, 0,06 pour une isolation moyenne et 0,08 pour une mauvaise isolation). Par exemple, pour une maison de 100 m2 avec une hauteur sous plafond de 2,5 mètres et une isolation moyenne, le volume à chauffer est de 250 m3, et la puissance nécessaire est de 250 x 0,06 = 15 kW.

Le label Flamme Verte est un label de qualité français, géré par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), qui certifie que l’insert respecte des critères de performance et d’environnement stricts. Il garantit un rendement élevé (généralement supérieur à 70%), de faibles émissions polluantes (monoxyde de carbone, particules fines) et une utilisation efficace du bois. Les normes européennes (EN 13229) définissent les exigences de sécurité, de performance et d’environnement pour les inserts cheminée à bois, assurant ainsi la conformité des appareils aux réglementations en vigueur. Un appareil certifié Flamme Verte 7 étoiles garanti un rendement supérieur à 75% et des émissions de particules fines inférieures à 40 mg/Nm3, ce qui en fait un choix respectueux de l’environnement.

Critères de choix : le guide étape par étape

Choisir un insert cheminée à bois adapté à vos besoins peut sembler complexe, compte tenu de la multitude de modèles disponibles sur le marché. Cependant, en suivant ces étapes clés, vous serez en mesure de prendre la meilleure décision, en tenant compte de vos contraintes budgétaires, de vos exigences en matière de performance et de vos préférences esthétiques. Il est important d’évaluer vos besoins et contraintes spécifiques, de choisir le type d’insert adapté à votre cheminée et à votre logement, de vérifier les caractéristiques techniques de l’appareil et de considérer les options et fonctionnalités supplémentaires qui peuvent améliorer votre confort d’utilisation.

Étape 1 : évaluer ses besoins et contraintes

La première étape consiste à évaluer vos besoins et contraintes spécifiques en matière de chauffage, d’espace et de budget. Cela vous permettra de déterminer le type d’insert cheminée à bois qui convient le mieux à votre situation et de cibler les modèles qui répondent à vos critères. Prenez en compte la surface à chauffer, l’isolation de votre habitation, votre type d’utilisation (chauffage principal ou d’appoint), votre budget disponible, les contraintes techniques liées à votre cheminée existante et les réglementations locales en vigueur.

Calculez précisément la surface à chauffer en mètres carrés (m2) et le volume en mètres cubes (m3) de la pièce principale et des pièces adjacentes que vous souhaitez chauffer avec l’insert. L’isolation de votre habitation est un facteur déterminant à prendre en compte, car elle influence considérablement la quantité de chaleur nécessaire pour chauffer votre maison et le choix de la puissance de l’insert. Déterminez si l’insert sera utilisé comme chauffage principal (en remplacement d’un système de chauffage central) ou comme chauffage d’appoint (en complément d’un autre système de chauffage), et évaluez la fréquence d’utilisation prévue (occasionnelle, régulière ou quotidienne). Définissez une fourchette de prix réaliste en fonction de votre budget disponible, en tenant compte du coût de l’appareil, de l’installation, du tubage (si nécessaire) et du bois de chauffage. Vérifiez attentivement les dimensions de votre cheminée existante (largeur, hauteur, profondeur), le type de conduit de fumée (diamètre, tirage) et l’arrivée d’air frais disponible, car ces éléments peuvent limiter le choix des modèles compatibles. Enfin, renseignez-vous auprès de votre mairie sur les réglementations locales en vigueur concernant l’installation d’inserts à bois, notamment les restrictions liées aux émissions de fumées et aux distances de sécurité.

Étape 2 : choisir le type d’insert adapté

Une fois que vous avez évalué vos besoins et contraintes, vous pouvez choisir le type d’insert cheminée à bois adapté à votre situation. Tenez compte de la forme de l’insert (droit, d’angle, double face, panoramique), du matériau (fonte, acier, combinaison fonte/acier), du type de combustion (simple, double, post-combustion) et de la puissance de chauffe. Chaque type d’insert présente des avantages et des inconvénients, et le choix du modèle idéal dépendra de vos préférences esthétiques, de vos exigences en matière de performance et de votre budget.

La forme de l’insert doit être choisie en fonction de l’esthétique de votre intérieur et de la configuration de votre cheminée. Le matériau de l’insert doit être choisi en fonction de l’inertie thermique souhaitée et de votre budget. Les inserts en fonte offrent une meilleure inertie thermique, mais sont généralement plus chers que les inserts en acier. Le type de combustion doit être choisi en fonction de votre souci de l’environnement et de votre budget. Les inserts à double combustion ou à post-combustion sont plus efficaces et moins polluants, mais sont généralement plus chers que les inserts à combustion simple. La puissance de l’insert doit être adaptée à la surface à chauffer et au niveau d’isolation de votre logement. Une puissance de 7 kW est généralement suffisante pour chauffer une pièce de 70 m2 bien isolée, tandis qu’une puissance de 10 kW peut être nécessaire pour une pièce de 100 m2 avec une isolation moyenne.

Étape 3 : vérifier les caractéristiques techniques

Avant d’acheter un insert cheminée à bois, il est essentiel de vérifier attentivement ses caractéristiques techniques, afin de vous assurer qu’il répond à vos besoins et qu’il est conforme aux normes en vigueur. Vérifiez le rendement énergétique, le taux de CO (monoxyde de carbone) et de particules fines, le diamètre de la buse de raccordement au conduit de fumée, la présence d’un système de « vitre propre » et la facilité d’utilisation et d’entretien de l’appareil.

Privilégiez un rendement énergétique élevé (supérieur à 75%), afin de maximiser l’efficacité de l’appareil et de réduire votre consommation de bois. Vérifiez que le taux de CO et de particules fines respecte les normes en vigueur, notamment la norme EN 13229 et les exigences du label Flamme Verte. Un insert performant doit émettre moins de 0,3% de CO et moins de 40 mg/Nm3 de particules fines. Adaptez le diamètre de la buse de raccordement au conduit de fumée existant, afin d’assurer une bonne évacuation des fumées et d’éviter les problèmes de tirage. Assurez-vous que l’insert est facile à utiliser et à entretenir, avec un système de nettoyage de la vitre efficace, un cendrier amovible et facile à vider, et des commandes simples et intuitives. La facilité d’entretien est un facteur important à considérer pour assurer la longévité de votre insert et maintenir ses performances optimales.

Étape 4 : considérer les options et fonctionnalités supplémentaires

Certains inserts cheminée à bois offrent des options et fonctionnalités supplémentaires qui peuvent améliorer votre confort et votre expérience utilisateur. Considérez la présence d’un système de ventilation intégré, d’un récupérateur de chaleur, d’une programmation électronique, d’une connectivité (IoT) pour un contrôle à distance, et du design et de l’esthétique de l’appareil, afin de choisir un modèle qui s’intègre harmonieusement à votre intérieur.

Un système de ventilation intégré permet une meilleure diffusion de la chaleur dans la pièce, assurant ainsi un confort thermique plus homogène. Un récupérateur de chaleur permet de chauffer d’autres pièces de la maison en récupérant la chaleur perdue dans les fumées. La programmation électronique permet d’automatiser le fonctionnement de l’insert, en programmant les heures de marche et d’arrêt, et en ajustant la température de consigne. La connectivité (IoT) permet de contrôler l’insert à distance via une application mobile, ce qui peut être pratique pour allumer ou éteindre l’appareil à distance, ou pour ajuster la température avant votre arrivée. Enfin, choisissez un modèle qui s’intègre esthétiquement à votre intérieur, en tenant compte de son design, de ses finitions et de ses matériaux. Un insert peut couter jusqu’à 6000€ en fonction de ses options, il faut donc bien évaluer le rapport qualité prix avant d’investir.

  • Système de ventilation : Pour une meilleure diffusion de la chaleur.
  • Récupérateur de chaleur : Pour chauffer d’autres pièces de la maison.
  • Programmation : Pour automatiser le fonctionnement de l’insert.

Installation, entretien et sécurité

L’installation, l’entretien et la sécurité sont des aspects essentiels à prendre en compte pour garantir le bon fonctionnement, la longévité et la sécurité de votre insert cheminée à bois. Une installation correcte, réalisée par un professionnel qualifié, un entretien régulier et rigoureux, et le respect des règles de sécurité sont indispensables pour profiter pleinement de votre insert en toute sérénité et éviter les risques d’accidents ou d’intoxications.

L’installation : une étape cruciale

L’installation d’un insert cheminée à bois doit impérativement être réalisée par un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cela vous garantit une installation conforme aux normes de sécurité en vigueur, un raccordement correct au conduit de fumée et une performance optimale de l’appareil. De plus, faire appel à un professionnel RGE vous permet de bénéficier d’aides financières pour la rénovation énergétique de votre logement. Le professionnel vérifiera également le conduit de fumée, procédera à son nettoyage (ramonage) et effectuera le tubage si nécessaire, afin d’assurer une évacuation sûre et efficace des fumées.

Faire appel à un professionnel qualifié RGE est essentiel pour garantir la sécurité de votre installation, pour bénéficier des aides financières disponibles et pour vous assurer d’une installation conforme aux normes en vigueur. Le professionnel vérifiera que le conduit de fumée est en bon état, qu’il est correctement dimensionné et qu’il présente un tirage suffisant. Il procédera au ramonage obligatoire du conduit, afin d’éliminer les dépôts de suie et de goudron qui peuvent obstruer le conduit et augmenter les risques d’incendie. Si le conduit est endommagé, non conforme ou insuffisamment isolé, il procédera au tubage, en installant un tube en acier inoxydable à l’intérieur du conduit, afin d’assurer l’étanchéité et la sécurité de l’installation. Enfin, il procédera à l’installation de l’insert en respectant scrupuleusement les normes de sécurité et en assurant le raccordement correct au conduit. Une première mise en service correcte, réalisée par le professionnel, permet de vérifier le bon fonctionnement de l’appareil et d’optimiser ses réglages. Le prix d’une installation par un professionnel RGE peut varier entre 800 et 2000€, en fonction de la complexité des travaux et des éventuels travaux de tubage.

L’entretien régulier : pour une performance durable

Un entretien régulier et rigoureux est indispensable pour assurer la performance, la longévité et la sécurité de votre insert cheminée à bois. Cela comprend le ramonage du conduit de fumée, le nettoyage régulier de la vitre, la vidange du cendrier, l’entretien des joints d’étanchéité et l’inspection annuelle de l’installation par un professionnel qualifié.

Le ramonage du conduit de fumée doit être effectué au moins deux fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe, par un professionnel qualifié. Le ramonage permet d’éliminer les dépôts de suie et de goudron qui peuvent obstruer le conduit, réduire le tirage, augmenter les risques d’incendie et favoriser les émissions de monoxyde de carbone. Le nettoyage de la vitre doit être effectué régulièrement, à l’aide de produits spécifiques, afin de maintenir une bonne visibilité du feu et d’éviter l’accumulation de dépôts qui peuvent ternir la vitre et réduire l’esthétique de l’appareil. La vidange du cendrier doit être effectuée régulièrement, en prenant soin d’éliminer les cendres de manière appropriée, dans un récipient métallique et à l’écart des matériaux inflammables. Les joints d’étanchéité de la porte et du conduit doivent être entretenus et remplacés si nécessaire, afin d’assurer une bonne étanchéité de l’appareil et d’éviter les fuites de fumées. Une inspection annuelle de l’installation par un professionnel qualifié permet de vérifier le bon fonctionnement de l’ensemble de l’installation, de détecter d’éventuels problèmes (fissures, corrosion, usure des pièces) et de procéder aux réparations nécessaires. Un ramonage réalisé par un professionnel coûte entre 60 et 120€ en moyenne, et le remplacement des joints d’étanchéité coûte entre 30 et 60€.

Sécurité : les règles d’or

Le respect des règles de sécurité est primordial pour éviter les accidents (incendies, brûlures) et les intoxications au monoxyde de carbone, un gaz inodore et invisible qui peut être mortel. Utilisez du bois sec et de qualité, ne jamais utiliser de bois traité, peint ou vernis, ne pas surcharger l’insert, ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air, installer un détecteur de monoxyde de carbone et surveiller régulièrement le fonctionnement de l’insert.

Utilisez exclusivement du bois dur (chêne, hêtre, frêne) et sec, avec un taux d’humidité inférieur à 20%. Le bois humide brûle mal, produit plus de fumées et encrasse davantage le conduit de fumée. Ne jamais utiliser de bois traité, peint ou vernis, car ils dégagent des fumées toxiques et corrosives lors de la combustion, qui peuvent endommager l’appareil et présenter un danger pour la santé. Respectez scrupuleusement les consignes du fabricant concernant la quantité de bois à utiliser et ne pas surcharger l’insert, afin d’éviter les surchauffes et les risques d’incendie. Ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air de l’appareil, car cela peut provoquer une mauvaise combustion, un dégagement excessif de fumées et un risque d’intoxication au monoxyde de carbone. Installez un détecteur de monoxyde de carbone dans la pièce où se trouve l’insert, afin de prévenir les risques d’intoxication et d’être alerté en cas de dégagement anormal de ce gaz. Surveillez régulièrement le fonctionnement de l’insert et soyez attentif à tout signe anormal (fumée excessive, odeur inhabituelle, bruit suspect), et faites appel à un professionnel en cas de doute. La durée de vie d’un détecteur de monoxyde de carbone est d’environ 5 ans, et il est recommandé de le remplacer régulièrement.

  • Utiliser du bois sec et de qualité.
  • Ne jamais utiliser de bois traité, peint ou vernis.
  • Installer un détecteur de monoxyde de carbone.

Budget et aides financières

Le coût total d’un projet d’installation d’insert cheminée à bois peut varier considérablement en fonction du type d’insert choisi, de la complexité des travaux d’installation, des éventuels travaux de tubage du conduit de fumée et des aides financières disponibles. Il est important de bien évaluer l’ensemble des coûts et de se renseigner sur les aides financières proposées par l’État, les collectivités locales et les fournisseurs d’énergie, afin de réduire le montant de votre investissement et de rendre votre projet plus abordable.

Coût d’un insert à bois

Le prix d’un insert cheminée à bois peut varier considérablement en fonction du type d’insert (droit, d’angle, double face, panoramique), du matériau (fonte, acier, combinaison fonte/acier), de la puissance de chauffe, des options et fonctionnalités disponibles, de la marque et du revendeur. Le coût de l’installation par un professionnel qualifié RGE, le coût du tubage du conduit de fumée (si nécessaire) et le coût du bois de chauffage doivent également être pris en compte dans votre budget global. Prévoyez une marge de sécurité pour faire face aux imprévus et comparez les devis de plusieurs professionnels avant de prendre votre décision.

La fourchette de prix pour un insert cheminée à bois se situe généralement entre 800 et 6000 euros, en fonction du modèle et des options. Le coût de l’installation par un professionnel qualifié RGE peut varier entre 800 et 2000 euros, en fonction de la complexité des travaux et des éventuels travaux de tubage. Le coût du tubage du conduit de fumée (si nécessaire) peut varier entre 500 et 1500 euros, en fonction du type de conduit et de la longueur à tuber. Le coût du bois de chauffage dépend de votre consommation, du type de bois utilisé (bois dur, bois tendre) et du mode d’approvisionnement (bûches, granulés, plaquettes), mais vous pouvez estimer un budget annuel d’environ 600 à 1200 euros pour une utilisation régulière de votre insert comme chauffage principal. Le prix du stère de bois varie en fonction de l’essence, du conditionnement et du fournisseur, mais il se situe généralement entre 60 et 100 euros.

Aides financières

Plusieurs aides financières sont disponibles pour vous aider à financer l’installation d’un insert cheminée à bois performant et respectueux de l’environnement. Il s’agit notamment de MaPrimeRénov’, des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), de l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) et de la TVA réduite à 5,5%. Renseignez-vous également auprès de votre région, de votre département et de votre commune pour connaître les éventuelles aides locales disponibles.

  • MaPrimeRénov’ : Conditions d’éligibilité, montants des aides, démarches à suivre.
  • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Comment en bénéficier, montants des primes, conditions à respecter.
  • Éco-prêt à taux zéro : Conditions d’éligibilité, montants du prêt, types de travaux financés.
  • TVA réduite à 5,5% : Travaux concernés, conditions d’application, formalités à accomplir.

MaPrimeRénov’ est une aide financière versée par l’État aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs, pour les travaux de rénovation énergétique de leur logement. Le montant de l’aide dépend des revenus du foyer, du type de travaux réalisés et du gain énergétique obtenu. Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) sont des aides financières versées par les fournisseurs d’énergie (EDF, Engie, TotalEnergies), sous forme de primes ou de réductions sur votre facture d’énergie, en contrepartie de la réalisation de travaux d’économies d’énergie. L’Éco-prêt à taux zéro est un prêt sans intérêt, garanti par l’État, qui permet de financer les travaux de rénovation énergétique de votre logement, jusqu’à un montant de 30 000 euros. La TVA réduite à 5,5% s’applique aux travaux de rénovation énergétique réalisés par un professionnel qualifié RGE. Le montant de MaPrimeRénov’ peut atteindre jusqu’à 10 000€ pour les foyers les plus modestes, et les primes CEE peuvent représenter jusqu’à 10% du coût des travaux.